Est-ce que Vipassana est fait pour toi ?

« Si je m’amuse trop avec mon fils, il va lui arriver quelque chose de grave. »

C’est la règle que mon cerveau avait installée. En silence. Sans mon consentement. Pendant des années.

Je l’ai découverte au jour 6 de ma retraite Vipassana. Et honnêtement, ça m’a fait flipper.

Maureen voulait que je fasse cette retraite depuis un moment. 10 jours de méditation. Zéro parole. Zéro téléphone. Zéro distraction.

Moi, j’avais fait l’ayahuasca, des trucs « hardcore ». Mais ça? Ça me terrorisait plus. Parce que là, c’est toi qui dois décider de rester concentré. Tu ne « subis » pas l’expérience. Tu la traverses.

Ce qui est remonté pendant ces 10 jours, je ne m’y attendais pas du tout.

🤖 Essaie maintenant

Avant même de continuer à lire, copie ce prompt dans ton IA préférée:

« Je viens de lire un article sur les ‘systèmes de protection’ inconscients qu’on crée après nos premières déceptions. Mon contexte: je suis [ton rôle] dans [ton industrie]. Ma première grosse déception professionnelle ou personnelle, c’était [décris brièvement]. Aide-moi à identifier:
1) Quelle règle de protection j’ai probablement créée à ce moment-là
2) Comment cette règle pourrait encore se manifester aujourd’hui
3) Ce que ça me coûte »

Tu risques d’être surpris par ce qui sort. 👀

Les « systèmes de protection » invisibles

On crée tous des règles après nos premières grosses déceptions. Le problème, c’est qu’elles continuent de tourner en arrière-plan pendant 10, 15, 20 ans.

Pour moi, c’était après ma première vraie rupture. Quatre ans investis à 100%. Elle part. Mon cerveau fait: « OK, ça ne doit plus arriver. Système de sécurité activé. »

Le système? Me garder une « gêne » de 20-50% dans toutes mes relations. Ne jamais être complètement vulnérable. Utiliser le travail comme excuse parfaite. Et le pire: essayer de mettre fin à ma relation actuelle. Deux fois. Pour « contrôler » la fin avant qu’elle n’arrive.

Le plus fou? Je ne savais pas que je faisais ça. Jusqu’au moment où c’est remonté dans le silence.

Douleur vs Souffrance

C’est la distinction la plus utile que j’ai ramenée de ces 10 jours.

La douleur, c’est la sensation. La crampe. Le genou qui fait mal. L’ex qui part.

La souffrance, c’est ta réaction à la douleur. C’est quand tu transformes « j’ai mal » en « c’est insupportable, ça ne devrait pas arriver, pourquoi moi ».

Vipassana t’apprend à rester avec la douleur sans la transformer en souffrance. Tu la regardes. Tu respires. Et elle passe. Parce que tout est temporaire. Même ça.

🤖 Prompt pour explorer ça:

« Situation récente qui m’a fait souffrir: [décris]. Aide-moi à distinguer:
1) La douleur brute (faits, sensation)
2) L’histoire que j’ai ajoutée (souffrance)
3) Comment rester avec la douleur sans la transformer »

L’équanimité (ou comment arrêter d’être esclave de tes sensations)

Imagine un chien complètement fou qui part dans tous les sens. C’est ton esprit.

Sensation agréable? Tu cours vers elle. Sensation désagréable? Tu fuis. Tu passes ta vie à réagir.

L’équanimité, c’est rester au milieu. Observer la sensation. Ne pas courir vers le plaisir. Ne pas fuir la douleur. Juste regarder.

Au jour 6, j’ai compris: je ne suis plus obligé d’être esclave de mes sensations. C’est comme Neo dans la Matrice. Les balles arrivent, mais tu peux choisir de ne pas réagir automatiquement.

📥 Ressource gratuite

Pour t’aider à explorer tes propres « systèmes de protection », j’ai créé une fiche avec 3 prompts IA: Fiche IA – Vipassana & Patterns Inconscients

Tu peux la télécharger et l’utiliser avec ton IA préférée (ChatGPT, Claude, etc.) pour:
• Identifier les règles que tu as créées après tes premières déceptions
• Explorer où tu te « gardes une gêne » dans ta vie actuelle
• Distinguer douleur et souffrance dans tes situations récentes

→ Lien google drive