- Après une excellente semaine au FMX – Film & Media Exchange, en tant que Concepteur de l’équipe créative, je suis obsédé par cette question.
THÈSE
Les Occidentaux (USA/Europe) se plaignent souvent que les équipes indiennes ne sont pas assez « loyales ». Nous voyons les talents et les capacités, moins l’esprit « je-te-couvre ».
Maintenant, je suis un mixtape humain entre la France, l’Allemagne et le Canada et je me demande si j’ai fait partie du problème.
Je veux vraiment un retour de la réalité de ceux qui ont grandi en Inde.
Sérieusement, critiquez cela. Dites-moi où je me trompe.
ANTITHÈSE
Ce « fossé de loyauté », est-ce simplement nous, les occidentaux, qui sommes un peu oublieux et un peu arrogants avec nos propres méthodes ?
Sommes-nous tout simplement paresseux ? Nous nous attendons à ce que les Indiens « comprennent » notre style très direct et obsédé par les tâches, mais combien d’efforts faisons-nous pour comprendre qu’en Inde :
« la relation est souvent L’AFFAIRE. »
Ce « long déjeuner » ne représente pas du temps gaspillé ; c’est là que se construit la confiance qui pousse les gens à aller plus loin.
Nous parlons de connexion au niveau du cœur, non pas seulement « ils ont livré à l’heure ».
Notre « clarté » n’est-elle que source de confusion ?
Nous aimons nos emails directs et « parlons franchement ». Mais en Inde, il semble que ce soit très à haut contexte, ce qui signifie qu’ils sont maîtres du nuance.
Nos « instructions claires » font-elles réellement défaut à la plupart de leurs indices de communication ?
Notre « oui » correspond-il au leur ? (Spoiler : NON!)
Remettons-nous en cause l’harmonie ?
Nous pensons qu’un bon débat est « constructif » mais dans une culture qui valorise l’harmonie de groupe et le « sauvegarder la face », notre approche « mettons les choses au clair » ne fait-elle pas simplement fermer les gens ou, pire, les fait se sentir méprisés ?
SYNTHÈSE
Ce soi-disant « fossé de loyauté » ?
Je commence à penser que c’est souvent un reflet direct de notre échec (occidental) à montrer de « l’empathie culturelle ».
Si nous ne faisons pas l’effort réel de construire des connexions humaines authentiques, comprendre le manuel de communication, et respecter la voie des choses comme la hiérarchie et le désaccord, etc., alors…
…nous ne faisons que demander une « relation transactionnelle ».
Et ensuite, nous nous étonnons quand c’est ce que nous obtenons.
Si nous voulons de vrais partenaires qui sont loyaux parce qu’une connexion est établie, et pas seulement parce qu’un contrat le stipule, le premier et le plus grand pas est peut-être de cesser d’être rigide, d’accepter de se sentir un peu mal à l’aise, et d’investir véritablement dans cette « empathie culturelle ».
Alors, à mes contacts Linkedin qui ont grandi en Inde : S’il vous plaît, critiquez-moi !
Où suis-je à côté de la plaque ?
Qu’est-ce qui vous fait vraiment soupirer quand vous traitez avec nous, les types d’affaires occidentaux ?
Partagez votre vérité.
PS :
Pour contrebalancer le paradigme du prestataire, les entreprises indiennes intelligentes, comme VFX PICK (c’était génial de se connecter avec Praveen Kumar lors d’un déjeuner Visual Effects Society !), sont clairement déjà dans une autre conversation 🙂
Pour ceux qui ont un pass FMX, voyez leur conférence en VOD ici : https://lnkd.in/eumuu3fi
PS2:
La carte provient du super site web d’Erin Meyer : https://lnkd.in/eEsMEwrg
